Réflexions
&
Initiatives
"Penser le voyage d'affaires... Autrement !"
Réflexions
Témoignage d’un marcopolien entrepreneur, sur le tard!
Beaucoup d’entrepreneurs le sont depuis leur plus jeune âge, me concernant cette vocation m’est venue plutôt sur le tard !
Mon projet est né autour de la conviction que notre Industrie ne pourra résister à l’émergence des technologies, aux grandes tendances de consommation, aux évolutions géopolitiques, économiques et politiques des entreprises. Cette conviction, alliée à une ferme volonté de participer à l’évolution de notre industrie, a été l’élément déclencheur et le point de départ de HtoH.
Entreprendre c’est mettre toute son énergie au service d’une vision en étant convaincu de sa pertinence. Entreprendre c’est convertir une idée en une entreprise qui va créer une valeur ajoutée reconnue. La réussite ?
pour ma part je ne la connais pas encore mais je la poursuis avec une conviction inébranlable !
L’entreprenariat que je découvre en entreprenant, c’est un mélange de passion, de travail acharné, de détermination, et de sacrifices. C’est la liberté de créer, la liberté de décider et le plaisir de palper les premiers soubresauts de la réussite. L’équilibre est fragile, voir épuisant, mais les étapes se franchissent les unes après les autres avec toujours cette motivation de réussir la suivante !
Enfin, le volet humain selon moi reste la clé de la réussite. C’est une alchimie entre la rencontre avec ses cofondateurs, ses investisseurs, ses conseillers, ses premiers clients, ses amis qui tous vous soutiennent avec bienveillance et un souhait de voir le projet aboutir. Ma chance ? tous sont marcopoliens.
John Baird Smith
Marco Polo et les Jeux Olympiques et Paralympiques
Cela va de soi, les Jeux olympiques et Paralympiques sont un enjeu majeur pour le secteur des voyageurs d’affaires.
À ce titre Marcopoliennes et Marcopoliens, sont plus que concernés par cet évènement d’ampleur internationale, et surtout plus que jamais mobilisés dans leurs responsabilités respectives. Dès la candidatiture de la France au JO 2024, nous réfléchissons ensemble à comment les acteurs clés peuvent faire de ce rendez-vous unique une terre de partage, d’humanisme, et de bienveillance, fidèle aux valeurs que défend Marco polo depuis sa création.
Initiatives
L'association Marco Polo, fondée pour apporter une alternative à l'influence anglo-saxonne dans le secteur du voyage d'affaires en France
Le club œuvre pour l’excellence et le partage des connaissances à travers notamment des réunions mensuelles et des événements prestigieux, avec une approche qualitative et indépendante portée par sa centaine de membres cooptés
Interview exclusive Abdelaziz Bougia Président de Marco Polo Déplacements Professionnels
Tour Hebdo : Tour d’abord, pourquoi le nom Marco Polo ?
Abdelaziz Bougia : Marco Polo est connu comme un des voyageurs les plus emblématiques du monde. Il incarne cette faculté, rare pour l’époque, de se lancer dans les affaires tout en s’affranchissant des frontières. Nous aimons nous identifier à cette personnalité hors du commun. Même s’il ne faut qu’une quinzaine d’heures d’avion pour relier Venise à Pékin contre 3 ans à son époque, le déplacement professionnel reste une belle aventure à valoriser. La France se devait de reprendre le flambeau. Nous nous efforçons d’y parvenir avec notre club.
Tour Hebdo : Pourquoi reprendre le flambeau ?
Abdelaziz Bougia : Pour deux raisons. D’abord, ce secteur subit l’influence anglo-saxonne. Les règles, la sémantique, l’encadrement sont de leurs ressorts. Nous devions créer une alternative, une sorte de contre-pouvoir afin d’imposer notre mode d’organisation avec des prismes proches de notre culture. Nous voulons offrir à ce secteur une vision plus conforme à nos valeurs traditionnelles.
Tour Hebdo : Et la deuxième raison ?
Abdelaziz Bougia : A de nombreux titres, la France dispose d’un positionnement exceptionnel. Elle s’impose comme la première destination mondiale en termes de réception des touristes. Sa situation, au carrefour de toutes les routes, lui confère un indéniable avantage concurrentiel. Enfin, elle rayonne par son histoire, son patrimoine, sa gastronomie et sa culture des lumières. Son réseau grande vitesse ferroviaire et la place que tiennent des compagnies de premier ordre dans les domaines aérien ou aérospatial représentent des atouts hors pair. Comment ne pas se mettre derrière elle pour tenter de lui donner toute la place qu’elle mérite ? Voilà l’ambition de Marco Polo.
Tour Hebdo : Et sur le plan économique ?
Abdelaziz Bougia : Venons-y. Le marché français du déplacement professionnel reste l’un des plus actifs. Il y a bien longtemps, il s’adressait à une poignée d’aventuriers. Aujourd’hui, le voyage devient le quotidien d’un large public de voyageurs d’affaires. Si 700 ans nous séparent du marchand vénitien, le commerce et les affaires restent des facteurs majeurs de déplacements. Les grands changements proviennent essentiellement des évolutions technologiques, qui irriguent l’ensemble de l’économie mondiale. Elles révolutionnent les pratiques, les organisations et les habitudes. Par voie de conséquence, les acteurs de ce secteur voient se dresser devant eux deux grands défis : s’adapter et anticiper. C’est pourquoi, dès 2008, un groupe de femmes et d’hommes expérimentés a décidé de fonder un club de réflexion : Marco Polo déplacements professionnels était né, avec comme ligne directrice de guider ce secteur sur la voie de l’excellence.
Tour Hebdo : Ambitieux !
Abdelaziz Bougia : Sans doute. Mais c’est bien ce qui nous anime depuis près de 20 ans. Il s’agit de mener la réflexion au plus haut niveau autour de valeurs d’humanisme, de partage et d’initiative. Notre soutien à différents projets humanitaires en est d’ailleurs une composante. Rapprocher et partager font partie des leitmotivs de Marco Polo.
Tour Hebdo : Comment faire ?
Abdelaziz Bougia : Ce secteur souffrait d’une absence de connaissances de la part des entreprises, comme des pouvoirs publics. Le désintérêt persistant de ces acteurs et le peu de reconnaissance des protagonistes dans ce domaine appelaient à une réaction. De là sont nées nos initiatives pour organiser des débats, des mises en relation, des réflexions afin d’améliorer l’efficacité et la reconnaissance des déplacements professionnels.
Tour Hebdo : Avec quels moyens ?
Abdelaziz Bougia : Avec notre centaine de membres permanents, nous nous réunissons régulièrement pour confronter nos idées, émettre des pistes d’amélioration, challenger nos fournisseurs, analyser les nouvelles solutions qui se présentent sur le marché, débattre avec des experts invités, ou encore anticiper les évolutions et mutations de notre secteur. Il s’agit d’amener la réflexion au cœur des entreprises dans la perspective d’un développement vertueux, tenant compte en particulier des menaces qui pèsent sur notre environnement et sur les ressources naturelles. Nous nous inscrivons en mode prospectif sur des sujets pluriels comme ceux de la technologie, de l’essor du numérique, ou de la géopolitique, sans oublier les évolutions sociales et sociétales. Nous restons très actifs toute l’année, avec en point d’orgue notre gala annuel.
Tour Hebdo : Vous pouvez développer ?
Abdelaziz Bougia : Outre nos réunions mensuelles, qui rassemblent autour d’un dîner les acteurs de la profession, alliant séances de travail et networking en toute convivialité, nous organisons chaque année un gala prestigieux précédé d’une conférence thématique. Ce gala réunit toujours plus de 300 participants, allant au-delà de la profession, et constitue un véritable marqueur de l’importance prise au fil des années par notre groupe de réflexion.
Tour Hebdo : Vous pouvez nous donner des exemples ?
Abdelaziz Bougia : Bien sûr. Juste à la sortie du Covid, nous réunissions Anne Rigail, Directrice générale d’Air France, Augustin de Romanet, Président d’Aéroports de Paris, Damien Cazé, Directeur Général de l’Aviation Civile, Marc Rochet, Président d’Air Caraïbes, Jean-Pierre Sauvage, Président du BAR et Jean-Louis Baroux Président de APG autour de l’avenir du transport aérien.
Tour Hebdo : Du beau monde…
Abdelaziz Bougia : Toujours. L’année suivante, nous nous penchions sur l’une des préoccupations majeures de ce début de 21ème siècle : les changements climatiques et les répercussions sur notre quotidien. Nous y avons notamment abordé les solutions à apporter au secteur des déplacements professionnels. En 2024, année des Jeux olympiques, notre thème portait sur l’organisation de la mobilité et de la sécurité pendant les grands événements.
Tour Hebdo : Pour conclure, quelle est votre organisation ?
Abdelaziz Bougia : Nos membres sont cooptés. Ils sont tous représentatifs des professions du déplacement professionnel : des grands clients, des donneurs d’ordre, des agences de voyages, des compagnies aériennes, des compagnies ferroviaires, des plateformes de réservation hôtelières, des chaînes d’hôtels, des loueurs de voitures, des moyens de paiement, des administrations de tutelle, des syndicats professionnels comme les EDV. Enfin, j’insiste pour dire que ce qui caractérise notamment chacun de nos membres, c’est l’éthique. Nous y tenons particulièrement.
Tour Hebdo : Vous voulez faire écho à l’excellence dont vous parliez. Mais le mot n’est-il pas un peu trop fort ?
Abdelaziz Bougia : Pas du tout. Je le revendique. Il est même consubstantiel à l’esprit de notre club. C’est aussi pour cela que les membres rentrent chez Marco Polo en tant qu’individu ‘’intuitu personae’’. Ils sont cooptés pour incarner cette excellence, dans le respect de nos valeurs et dans un esprit de bienveillance, afin de partager et échanger librement dans un cadre constructif.
Evénement incontournable de tous les métiers du tourisme et des voyages d’affaires, le succès traditionnel du salon IFTM ne s’est pas démenti, avec la remarquable réussite de cette édition 2024, qui s’est tenue du 17 au 19 septembre à la Porte de Versailles.
Evénement incontournable de tous les métiers du tourisme et des voyages d’affaires, le succès traditionnel du salon IFTM ne s’est pas démenti, avec la remarquable réussite de cette édition 2024, qui s’est tenue du 17 au 19 septembre à la Porte de Versailles.
Orienté cette année vers trois priorités, l’environnement, le digital et l’inclusion, le salon a tenu là aussi tous ses engagements, en positionnant plus de la moitié de ses conférences, débats et ateliers sur ces trois thèmes.
Marco Polo souhaite saluer tout particulièrement deux de ses membres, qui sont les principaux artisans de ce magnifique résultat :
– Laurence Gaborieau, Directrice Générale de l’IFTM Top Résa, qui a porté toute l’organisation du salon avec ses équipes (promotion, commercialisation, installation, réglementation, engagement RSE..). Fédératrice du secteur, elle a présenté les nouvelles orientations stratégiques de l’IFTM tournées vers l’intelligence collective, avec la devise : « Vers de nouveaux horizons durables, unissons nos responsabilités ».
– Valérie Boned, devenue en octobre dernier Présidente du syndicat des Entreprises du Voyage, a été très active en tant que Présidente d’honneur du salon IFTM. Elle a pris en charge les relations avec les « Institutionnels », c’est-à-dire qu’elle a notamment accompagné (de leur accueil jusqu’à leur départ) tous les ambassadeurs et ministres, nombreux dans un salon du tourisme aussi international.